Notre aventure de 2 ans à Djibouti a commencé le 21 juillet 2010 pour Claude et pour les filles et moi le 17 août 2010. Il faut avouer qu’au début c’est le dépaysement total et on en vient même à se poser la question de qu’est ce qu’on fait là?. Mais après avec un mois de recul, on se rend compte que c’est une expérience inoubliable. Ici, le temps passe à une allure folle déjà un mois que nous sommes arrivés. Tout est différent de la France, le rythme de vie, la conduite, les courses…. Les journées commencent de bonne heure car Claude commence le boulot à 05H30 pour terminer à 13H15. L’après midi c’est sieste obligatoire et il ne faut pas oublier qu’à 18H30 il fait nuit. Les Djiboutiens, eux, commencent à vivre à la tombée de la nuit, c’est vraiment bizarre car la journée les rues sont quasi désertes et dès qu’il fait nuit ils sortent tous. Concernant la conduite, c’est vraiment particulier, ils conduisent n’importe comment. Ils doublent par la droite, le cligno est remplacé par le klaxon… En plus, des automobilistes et des piétons, il faut faire attention à nos amis les bêtes. Car ici, on croise à chaque coin de rue, des chèvres, des ânes, des vaches et parfois des dromadaires. Mais le plus atypique, reste les bus, ils sont remplis à bloc et s’arrêtent dès que quelqu’un lève le bras. Après avoir traversé la ville en voiture, nous arrivons à l’épisode des courses. Il faut savoir que pour avoir son frigo rempli, il faut faire 3 voire 4 magasins. Les boutiques sont relativement bien achalandées et nous trouvons quasiment les mêmes produits qu’en France à des tarifs similaires. Dans chaque magasin, la même expression locale revient « Ici, c’est moins cher que pas cher ». Donc logiquement, nous devrions nous enrichir…. Par contre, ce qui est génial ici, c’est pour le poisson, nous allons directement au port l’acheter aux pêcheurs. Par contre, il ne faut pas être trop regardant sur les conditions d’hygiène car ils te préparent les filets à même le sol sur un carton qui traîne mais croisons les doigts pour l’instant nous n’avons pas été malade. En ce moment, nous faisons notre stock de langoustes pour les fêtes de fin d’année.
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Notre séjour |
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Les Prévisions de nos vacanciers |
Moins cher que pas cher comme le dis l’expression locale |
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